Syndrome Olivennes

interim

Pourra-t-on parler de syndrome Olivennes ?

Olivennes est le nom de ce petit génie – un énarque - passé de la direction de la Fnac à celle du Nouvel observateur pour atterrir à celle d’Europe 1 en deux ans top chrono.

Il y a de quoi méditer sur ses parcours météoriques dans une société ankylosée. Pour le journal « Le Monde », Olivennes a décroché son job d’Europe 1, il s’agit quand même de la direction de la radio, en allant déjeuner au restaurant du théâtre Edouard VII à Paris. Notre énarque-sciencespo-normal sup y a rencontré « par hasard » Arnaud Lagardère, big boss et fils de... Ce dernier était à la recherche d’un PDG et a décrit à Olivennes le profil du patron qu’il recherchait. Puis il lui a proposé le poste…
Une méthode rapide qui a de quoi surprendre les chasseurs de tête qui se doivent de produire mainte et mainte référence. Qui a de quoi, aussi, faire frémir des candidats astreints à des séries d’entretien pour les postes les plus insignifiants.


En résumé, les plus hauts dirigeants s’astreignent de ces contingences. Les conséquences en sont nombreuses. Comme le signale Philippe Wattier, auteur des « Sept clés du leadership », un dirigeant de qualité doit montrer l’exemple. Et distiller de la diversité dans ses équipes et donner du sens au travail de ses collaborateurs. Avec le cas Olivennes, la société française et ses élites en sont loin.

A lire :